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We're all mad here...

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9 mars 2012

Le chant des pirates

L'année écoulée avait été pire que les précédentes, ils étaient peu nombreux ceux qui arrivaient encore à chanter. Les voix se brisaient, on les entendaient plus... Un mal sourd envahissais les êtres, un manque qui les broyaient de l’intérieur. Ils perdaient la mémoire... Non, ce n'était pas un manque d'amnésique c'était seulement la mémoire collective. Bien sûr des milliards et des milliards d'informations étaient stockées dans des intelligences artificielles, mais plus les souvenirs étaient méthodiquement classés dans des réseaux informatique, plus ils s'évaporaient de la mémoire de chacun...

Sans souvenirs plus d'image. Sans image, tout comme les voix, l'imagination se brisait, on ne l'entendais plus.

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9 mars 2012

Le cavalier sans tête

Je vais comme une pierre lancée au milieu des buildings, je traverse la plaine comme un souffle sans bruit, je vais comme une flamme sous la neige brûlante que nul ne peut éteindre.
On ne m'a donné ni arme ni larmes à mes yeux que ce cheval d'acier noir et ce corps sans visage, j'ai l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux, l'éternité, c'est long quand on marche sans coeur.

Je suis le cavalier sans tête et je cherche un amour. Au travers des tempêtes moi, je cherche le jour,  je cherche la flamme
Qui viendra m'éclairer l'âme.

Du haut de ma monture, sur des escaliers de brumes, j'entends le cri des hommes qui ont perdu l'amour, alors, j'envie soudain ceux qui ont larme à l'oeil qui pleurent l'océan à se noyer dedans. Celui qui m'a fait, voulant faire de moi l'immortel invincible, il a fait l'armure mais il a oublié le coeur, puisqu'on a fait mon âme dans un acier linceul c'est de l'humain tout entier dont moi je porte le deuil. 
Au hasard des cités, ami, parfois je rêve de croiser sur la route une femme à deux coeurs qui juste par amour partagerait son être, mettre un peu de mortel à ma triste éternelle

 

9 mars 2012

Comment effacer sa mémoire

Une des différentes façon que j'utilise pour avoir l'impression d'avoir effacé ma mémoire, ou du moins, les mauvaises parties de cette derniere.  

  • Visualisez une cassette VHS
  • Mettre une étiquette dessus mentionnant "les mauvais souvenirs"
  • L'introduire dans le magnétoscope 
  • Appuyer sur la touche "enregistrer"
  • Le fait d'appuyer sur la touche "enregistrer" aura un effet tout à fait inverse et effacera le contenu de la cassette.

Laissez tourner la le magnétoscope toute la nuit et vos mauvais souvenirs auront disparu le matin venu. Pour une bonne efficacité il est nécessaire de recommencer l'action plusieurs fois avec la même cassette.

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5 mars 2012

Demain

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Aujourd'hui j'attend en me disant que demain est un nouveau jour qui sera certainement meilleur que le précédent, j'essaye de comprendre certaines personnes mais elles se braquent et se figent comme si j'étais venu prendre leur vie. J'avais oublié que j'étais un être humain, ils ont surement oubliés eux aussi... C'est pour ça qu'ils ne veulent pas m'approcher, ou alors seulement pour quelques instants, pour pas que je dévaste leur vie comme l'ouragan qui rase des villes entières.

J'avais peut être raison de me dire que mon cœur s'est transformé en pierre au fil des années. Certes les malheurs font gagner de l'expérience, mais j'aurai tant voulu ne pas en connaître la moitié. Je le porte comme un fardeau, mais personne le vois, parce que pour les gens je suis quelqu'un d'extravertie qui ne soucis de rien. Mais le soir quand je me couche seule dans mon lit, en tête a tête avec moi même, la dure vérité reviens au galop et le passé hante les dernières pensées de la journée.  La vérité est que je suis seule, et que personne ne veux partager ce lit, alors j'imagine une ombre qui se joint a moi, et je m'imagine en train de l'étreindre comme si elle m’appartenait.

Pourquoi les gens ne veulent pas me comprendre et m'accepter comme je suis vraiment. A quoi ca sert de se donner une fausse identité pour qu'on découvre avec horreur et stupéfaction que j'ai mentis ? Ca ne sert à rien. Heureusement que j'ai trouvé des gens, ceux que j'appel mes amis, mais ce n'est peut être pas réciproque, qui au moins ne m'insultent pas, ne me rejettent pas, ils m'acceptent.

 

J'ai trop rêvé d'une vie parfaite, d'un amour parfait, de personne parfaite mais j'ai encore oublié que le perfectionnisme n'existe pas. La personne parfaite qui surement m'attend [pas] n'existe pas, c'est juste une ombre qui se colle à moi la nuit et adoucie ma solitude. 

Tant pis, peut être que demain sera meilleur.

5 mars 2012

Personne

Un grande solitude qui s'étend au delà de ces rues mille fois longées, une tristesse infinie dont la forme toujours s'échappe, un désespoir sans fond que rien ne peut représenter. Je continue à marcher, vide de tout, vidée de moi même et du monde par cet espace aux dimension gigantesques qui me nargue et me défie, je continue mon errance à travers cette ville sans nom et sans visage qui toujours s'enfuit et vous refuse son aide.
Je n'ai rien à penser que des images trop usées qui n'éveillent plus rien en moi, que des regards trop irréels qui crient devant mes yeux la réalité de ma solitude. J'ai tout perdu ou on m'a tout volé, quelle importance, cela ne changera rien, même la rancune du désespoir. Il ne reste rien sur mon chemin, qu'un désarroi profond et teinté de malheur.
Les murs n'ont pas de message, les passants pas d'âme, les trottoirs pas de voix et mon cœur ne crie que pour un "personne" inconnu, peut être celui de mon être, peut être celui d'un souvenir, je ne le saurai jamais.


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4 mars 2012

Je cherche encore

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Dans le train de la nuit qui va où ? Je sais pas. A New York ou Varsovie, peu m'importe tu vois.
Je cherche encore un chemin un route, au sud ou vers le nord, je cherche encore...

3 mars 2012

Banalité

J'ai passé ma vie à croire en quelque chose qui en n'existe pas.

Un beau jour on se reveil et on a 40 ans, on se dis que la vie c'est n'empêche de la merde, parce que entre les études, le boulot, la famille et les amis on a pas eu le temps de s'occuper de sa vie, de découvrir des choses qui nous font réellement plaisir. Des sentiments pourtants très accessibles et à porté de main n'ont pas pu être éprouvés parce que on à jamaius pris le temps de les connaître, de les chercher au fond de soi. Quand on découvre un sentiment, il est tellement étranger a notre corps qu'on s'en effraye vite, et on l'évite. Mais il nous voulais que du bien ce sentiment... 
J'ai fait le choix de vivre ma vie dans le noir, parce que ici je ne vois personne, et personne ne me vois. Les gens ne peuvent rien dire sur moi et ne peuvent pas me créer de problème. Sauf que c'est un miroir sans tain, et que tout le monde me vois, et rigole derrière, haa, oui ça pour être morts de rire ils le sont ! "C'est le spéctacle de la fille qui arrête pas de se plaindre, et si on lui pourrissait encore plus la vie ?! ca serai marrant non ?!"

Pourrissez la moi autant que vous voudrez, un jour je serai de l'autre coté de mirroir et je vous electrocuteré un par un, comme des mouches à merde, comme des petits insectes qui viennent manger la nourriture du pauvre. Vous disparaiterai, tous.


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3 mars 2012

Là où on pensait que la vie était belle

Des fois j'aimerai que tout se balaye d'un coupe de vent. Des poussière qui ressemblent a ma mémoire et de la saleté qui ressemble à passé. Effacer le mauvais présent une fois vécu et avoir oublié ce qui s'est passé. 
Longueur monotone des jours, tout se ressemble. Toujours les mêmes histoires racontées autrement, toujours les même voix, paysages gris au milieu du soleil, visages fatigués. Robots suivant la foule noir qui se dispersent un soir. Luttant sans effort à ouvrir les yeux pour rester dans le vrai, la vérité tue, elle ment tant... Les même mensonges inoubliables causant des crises et des douleurs, larmes singulières qui coulent le long de nos visages. 
Sourire au gout du dégout, lentement voyager jusqu'au monde de la mélancolie, on ne sait plus ce qu'on fait maintenant que tout est finit, deviner la détresse de l'autre sans jamais s'oublier soi-même. Éclater de rire au milieu de la pluie, sourire à l'envers et tourner la tête. Respirer tant qu'on peut, vouloir autant qu'on veut, et jamais recevoir parce que c'est autrement que ça se passe ; vouloir être quelqu'un d'autre pour remplacer celle que l'autre a dans ses bras, envier à en devenir fou, aimer a en mourir folle.
Regarder de loin, sur des assemblages de pixels ou dans la vérité, sentir son cœur s'écraser parce que intouchable il est à présent. Jouer sur nos propre sentiments, se mentir et s'aveugler alors qu'on ne connais que la vérité, s'allonger la tête à l'envers en pensant que notre sang noiera toutes pensées, ces pensées que l'on trouve si absurdes retrouvées, et la cachées, parce que trop de mal nous saisit. Une rage, une haine si concrète qu'elle vit dans notre ventre et monte à la gorge, une fois sortie cela ressemble à un cris désespéré, petit à petit étouffé dans nos sanglots, le poing plein de sang qui sera bleu, des coups qu'on a donné dans le mur an croyant avec un grand espoir que c'était une personne. Les yeux rouges, le regard bas et fixe, qui s'est arrêté. 
Dénudée, envahit, égarée, loin d'un monde qu'on ne considère pas comme le notre, parce que trop stupide à notre gout, cette vie qu'on croit ratée, ce sourire qu'on croit perdu et ce regard foncé surement dans lequel on ira plus jamais se perdre.

Lentement on s'incline sur soi-même, puis on tombe abattue, torturée, on ne ressemble à plus rien, plus rien ne ressemble à quelque chose et tout ne veut plus rien dire.


girly423

2 mars 2012

Tout commence à la fin

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L'histoire un soir ressemblerait à quoi, des mots étalés, des maux délaissés, abandonnés au papier, déchirées les amertumes chères au cœur, brisés les questions d'un esprit tourmenté, d'une âme aux abois .
Alors par ou commencer, par ou promettre que cela aura un sens, que cela pourra intéresser, autre que mon être défiguré, abimé, cloisonné, dans son amas de fer, ses butins de verre, d'or envolés, perdus, disparus
Mais peu importe, où commence l'histoire, après tout qui lira, qui comprendra ou pas, qui me suivra, qui m'aimera ou pas, et puis qui, pourquoi ce qui ...
Un peu de moi, un peu de rien, et puis tout une vie qui s'ouvre, une bouche à ouvrir, un cœur à aimer, des bras à étendre, un jour, une heure, pour une minute, ressentir la chaleur ... la chaleur ...

Un joli mot et une envie folle d'être oui, calfeutrée, protégée un peu.

J'ai eu mal, l'envie de se perdre, de se complaire, de se plaire dans la douleur, rime avec la saveur de se vautrer sous terre, et de s'y fondre, languir le désarroi, pleurer des larmes amères, des départs, des attitudes déplaisantes, désespérantes, des angoisses qui traquent le cœur plus fort que soi, plus fort que sa raison, éprouvée, désabusée, la peur d'être sur le fil, de perdre l'équilibre pour de bon...
Et courir vers la folie, la démence d'une fille, qui vit ses crises les nuits ressurgir, l'abattre avec nonchalance et tant de facilité ... oui trop facile de me renverser, de me cuire, de me foutre des coups, toute seule je sais trop bien faire ... je sais trop bien me faire dépérir ...
La falaise et les rails devant moi m'ont souvent attirée, se jeter pour de bon, se livrer au destin fatal, se renverser et basculer, le vide, l'effroi, le carnage ... d'un corps désarticulé ...
Parce que quand ça commence on ne connait pas la fin, non on ne sait pas, est ce que cela va finir, est ce que l'on veut que cela se termine, un cri dans la nuit, un cri sourd, un étau qui nous serre, nous opprime les entrailles, le coup de grâce et puis la respiration saccadée, le cœur aux milles mouvements, l' esprit détraqué, l'esprit congelé, l'esprit n'existe plus, non on ne vit plus, non le temps se presse, le temps s'arrête et non aussi, on attend l'échéance, on prie pour que cela nous arrive sans douleur, sans mal, qu'on en finisse au plus vite, pas envie de souffrir, pas envie que cela dure de trop ce temps de détachement avec la réalité, on est déjà parti ...

Alors la peur, alors les pensées courent vers ceux pour qui on compte un peu, beaucoup, et puis tant pis, on me lira, on me comprendra, on me prendra avec mes mots, avec mes lettres déposées, mes histoires écrites, pour rien, mes cahiers planqués dans un tiroir, ma barrière interdite.

L'histoire pourrait-elle débuter par un truc ressemblant à ça ? Pour comprendre, pourquoi je suis là, pourquoi courent mes doigts sur ce clavier ...
La vie m'échappe tellement, la mort m'attend je sais bien, quand ? où ? elle est là tout le temps...

Alors oui il faut vivre, dévorer ces heures, plancher sur mes feuilles, parcourir mes livres, sombrer dans les mots, les arracher, les soulever hors de ces lugubres artères, le temps de la connaissance, le temps de la délivrance, se sauver de sa masure mortuaire, s'y extraire, raconter l'histoire, raconter comment, est ce possible ? Le jeu est là, les promesses à soi ont leur place.




Tout faire pour réussir, quoi ? se plaire déjà un peu, s'aimer un peu, par où commencer, laisser libre cours aux désirs :

Aux envies les parcourir, la somme des petits plaisirs, les retranscrire, les caresser, les envelopper de douceur, loin des pluies, des orages, des combats sans fin, perdus d'avance.

S'accrocher et continuer, prolonger son temps de respiration ... faire éclore ses étincelles, et battre ses ailes et s'envoler ...
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