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We're all mad here...
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3 mars 2012

Là où on pensait que la vie était belle

Des fois j'aimerai que tout se balaye d'un coupe de vent. Des poussière qui ressemblent a ma mémoire et de la saleté qui ressemble à passé. Effacer le mauvais présent une fois vécu et avoir oublié ce qui s'est passé. 
Longueur monotone des jours, tout se ressemble. Toujours les mêmes histoires racontées autrement, toujours les même voix, paysages gris au milieu du soleil, visages fatigués. Robots suivant la foule noir qui se dispersent un soir. Luttant sans effort à ouvrir les yeux pour rester dans le vrai, la vérité tue, elle ment tant... Les même mensonges inoubliables causant des crises et des douleurs, larmes singulières qui coulent le long de nos visages. 
Sourire au gout du dégout, lentement voyager jusqu'au monde de la mélancolie, on ne sait plus ce qu'on fait maintenant que tout est finit, deviner la détresse de l'autre sans jamais s'oublier soi-même. Éclater de rire au milieu de la pluie, sourire à l'envers et tourner la tête. Respirer tant qu'on peut, vouloir autant qu'on veut, et jamais recevoir parce que c'est autrement que ça se passe ; vouloir être quelqu'un d'autre pour remplacer celle que l'autre a dans ses bras, envier à en devenir fou, aimer a en mourir folle.
Regarder de loin, sur des assemblages de pixels ou dans la vérité, sentir son cœur s'écraser parce que intouchable il est à présent. Jouer sur nos propre sentiments, se mentir et s'aveugler alors qu'on ne connais que la vérité, s'allonger la tête à l'envers en pensant que notre sang noiera toutes pensées, ces pensées que l'on trouve si absurdes retrouvées, et la cachées, parce que trop de mal nous saisit. Une rage, une haine si concrète qu'elle vit dans notre ventre et monte à la gorge, une fois sortie cela ressemble à un cris désespéré, petit à petit étouffé dans nos sanglots, le poing plein de sang qui sera bleu, des coups qu'on a donné dans le mur an croyant avec un grand espoir que c'était une personne. Les yeux rouges, le regard bas et fixe, qui s'est arrêté. 
Dénudée, envahit, égarée, loin d'un monde qu'on ne considère pas comme le notre, parce que trop stupide à notre gout, cette vie qu'on croit ratée, ce sourire qu'on croit perdu et ce regard foncé surement dans lequel on ira plus jamais se perdre.

Lentement on s'incline sur soi-même, puis on tombe abattue, torturée, on ne ressemble à plus rien, plus rien ne ressemble à quelque chose et tout ne veut plus rien dire.


girly423

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